Texte initial

La maternelle et premier cycle

Dès l’inscription à la Maternelle, l’Education National se doit de faire face à toutes les demandes, dont ceux d’enfants handicapés, quelque soit leur handicap. Déjà à ce niveau, le Collectif des Démocrates Handicapés (CDH) considère tout refus comme illégal.

Puis tout au long du parcours du premier cycle des enfants handicapés, l’Education Nationale a la possibilité des parfaire prospectivement l’évolution de sa structure d’accueil, localement en fonction des types de handicap en présence, et ainsi ne pas se trouver dépourvu de solutions pour le deuxième cycle.

Le CDH considère néanmoins comme irréaliste le concept de « l’Ecole la plus proche », afin donner aux écoles la possibilité d’une certaine rationalisation dans l’emploi du personnel auxiliaire spécialisé, adapté à des besoins analogues par des regroupements, cependant limitées en nombre. Il faudrait déterminer, notamment en milieu urbain à Ecoles multiples, des rayonnements géographiques, afin de préserver la notion de proximité et de limiter les problèmes de transport. En milieu rural, les transports scolaires doivent évidemment s’adapter à l’acheminement des enfants handicapés.

Annotation Alain et Claude :

Je conteste le côté irréaliste de « l’Ecole la plus proche ». et insiste pour que l’école la plus proche s’adapte à l’accueil de l’enfant handicapé.

Réponse Edwin :
En écrivant ce paragraphe, je m'attendais à cette remarque. C'est un première réaction logique sur un brouillon et il faut très certainement reformuler.
Cependant, je l'ai rédigé à partir de mon expérience concrète sur le terrain, aussi bien dans le spécialisé (3 ans à l'Ecole Publique de l'Institut National de Réadaptation avec pour l'essentiel des enfants IMC, des traumas et problèmes orthopédiques, donc des handicaps variés (dans leur nature que de leur degré) et dans dans l'Enseignement ordinaire au niveau Lycée. Dans les deux secteurs j'étais chargé de problèmes organisationnels et d'ergonomie.
A l'INR, j'ai appris à connaître la complexité de moyens à mettre en oeuvre pour que chaque enfant handicapé présent puisse travailler avec un maximum d'autonomie, et ceci comprenait des IMC lourds avec pour ainsi dire sans motricité.

Je connais donc d'expérience la complexité du spécialisé commme de l'ordinaire et c'est à partir de cette perspective que je peux assurer qu'avec un postulat dogmatique de l'école la plus proche nous ne ferions que reposer une fois de plus le problème de la quadrature du cercle, c'est à dire, nous n'obteindrons que des dysfonctionnements multiples et finalement un résultat qualitativement médiocre.

Il est indispensable de pouvoir procéder a des regroupents en remplaçant la notion "d'Ecole la plus proche" par celle "d'Ecole de proximité" en fixant des limites à ne pas dépasser, le problème ne se posant pas de la même façon en milieu urbain, suburbain ou rural, admettons en temps de transport.
Notre but est la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire, nous devons donc proposer des solutions qui sont humainement, organisationnellement et économiquement réalisables.

1 Psychologiquement, pour les enfants il serait mieux de pouvoir constituer de petits groupes ayant des mêmes caractéristiques générales et besoins analogues (handicaps physiques, mentaux, sensoriels) et de pouvoir développer une dynamique de groupe au sein d'un établissement en contre-balance de l'ordinaire ordinaire, au lieu d'être isolé tout seul dans un coin. On se sent toujours plus fort à plusieurs que tout seul. Mêmes répartis dans différentes classes d'un même établissement, ce regroupement permet aussi l'organisation d'activités parascolaires, "sportives" et "récréatives".

2 L'aide humaine (Aide à la Vie Scolaire) doit être adapté aux différents types de handicap, et il serait illusoire de vouloir former des AVS polyvalents pouvant faire face à toutes les situations. Cela va de l'hygiène scolaire à l'assistance en classe au soutien scolaire. Même intellectuellement, l'assistance en classe et le soutien a des exigeances extèmement variés, et ce n'est pas du tout le même niveau pour un CP et pour une terminale S ou autre Bac, sans compter que pour beaucoup de cas au niveau universitaire, l'assistant doit avoir un niveau de compréhension de ce qui se passe dans les matières.

Inévitablement il y aura des problèmes de disponibilité d'AVS au cas par cas, aussi géographiquement et des regroupements autour de "pôles" seront inévitables.

L’accessibilité physique de chaque école doit être établie entre le court et le moyen terme et l’inaccessibilité ne doit plus être tolérée comme prétexte de refus.

Annotation Adriana :

Souligner peut-être les moyens utilisés actuellement, taxis par ex., qui reviennent cher, car mal utilisés

Annotation Alain et Claude :
Et comme le dit Adrianna, on fera à terme des économies sur le transport.
Réponse Edwin :
Je comprends la remarque. Cependant, nous sommes dans le domaine de l'éducation et non pas du domaine du transports. Il ne faut pas mélanger les genres sous peine de créer des confusions de compétences. Il n'est pas du rôle du système éducatif de se préoccuper des transports, mais en occurrence des collectivités territoriales. Tout ce qui touche au transports relève de l'accessibilité de l'espace public en général. Le problème doit certainement être soulevé, mais au bon endroit et au bon chapitre, mais pas ici.

Annotation Alain et Claude :

Toute école doit être accessible..
Réponse Edwin :
Je ne comprends pas cette remarque. La dernière phrase du paragraphe ne dit à mon avis rien d'autre.

L’accessibilité physique de chaque école doit être établie entre le court et le moyen terme et l’inaccessibilité ne doit plus être tolérée comme prétexte de refus.

Reformulation

La maternelle et premier cycle

Dès l’inscription à la Maternelle, l’Education National se doit de faire face à toutes les demandes, dont ceux d’enfants handicapés, quelque soit leur handicap. Déjà à ce niveau, le Collectif des Démocrates Handicapés (CDH) considère tout refus comme illégal.

Puis tout au long du parcours du premier cycle des enfants handicapés, l’Education Nationale a la possibilité des parfaire prospectivement l’évolution de sa structure d’accueil, localement en fonction des types de handicap en présence, et ainsi ne pas se trouver dépourvu de solutions pour le deuxième cycle. La progression des cursus d'enfants handicapés en milieu ordinaire doit donc être un processus en perpetuel gestation et nécessite une structure de coordination spécifique à cheval entre les pouvoirs publics et l'Education Nationale avec un pouvoir de décision face à ceux-ci. Le CDH demande que cette structure soit composé pour les trois quarts d'adultes handicapés reprensentant les grandes tendances de handicap, sensoriels, différents moteurs, mentaux, etc. seuls réellement en mesure par leur expérience de vie propre à pouvoir déterminer les aides effectives

Suite annotations :

3.5 Le handicap mental

3.4

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